L ISADORA
Yves Carlevaris et Michèle Ulrich


Présentent
le spectacle d’élèves de fin de trimestre
‘’Moliere en Urgence’’




Conception Michèle Ulrich
Mise en scène Yves Carlevaris



Salle des Abondances
49 rue Saint Denis
92100 BOULOGNE

tél. 06 60 91 39 19



Dimanche 14 Décembre
19 h



Toutes les familles de théâtre, des plus classiques aux plus décalées, n’en finissent pas de défricher les grands textes de Molière pour tenter d’en dégager une lumière, un éclairage nouveau qui offrirait de nouvelles latitudes de jeu au comédien toujours avide de découvrir de nouveaux champs d’investigation.

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Tout a été dit sur Molière. Comme le souligne Robert Jouanny : « Ainsi assailli par les idolâtres, faiseurs de mythes, par les techniciens de l’histoire, faiseurs de fiches, par les dévots éclairés, maîtres de personnelle magie, Molière , intact, attend toujours chacun de nous avec son regard inoubliable où l’ironie se voile de douceur triste ».

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L’un de ses chevaux de bataille au même titre que l’hypocrisie aura sans doute été la médecine. Il montre un corps médical formaliste et pontifiant, sans égard pour les malades, qui tente de rationaliser son ignorance par un système rigide qui le préserve, , .
Le spectacle que nous proposons est une suite de scènes extraites de différentes pièces de Molière, traitant de la médecine : « Le médecin malgré lui », « Monsieur de Pourceaugnac », « L’amour médecin », « Le médecin volant », « Le malade imaginaire » … autant de charges plus ou moins lourdes contre les médecins dont la pratique consiste en fait ,selon lui, à appliquer des remèdes que l’on connaît mais qui ne servent à rien, réduisant le malade à de telles extrémités qu’il meurt plus de la médecine que de sa maladie. Et tout cela en toute impunité avec, une fois de plus, la bénédiction des « anciens » et au nom d’Hippocrate.

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Molière savait de quoi il parlait et réglait avec les médecins un compte personnel. Ils s’étaient montrés incapables de le guérir de cette toux dont il mourra, en accélérant sans doute les effets à force de saignées et de purge, mais n’avaient jamais rien pu faire non plus contre tous les décès qui ont jalonné et assombri son existence: mort de Louis, son fils, à dix mois en 1664, mort de son autre fils Pierre à trois semaines en 1672, mort de Madeleine Béjart à 54 ans en 1672…

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Vous reconnaîtrez certaines scènes extraites de Don Juan, Le mariage forcé, Le Misanthrope, L’Ecole des femme, L’étourdi etc… Et en final la musique de Lulli !
Toutes ces scènes sont imbriquées les unes dans les autres, parfois détournées de leur sens et surtout accommodées à une situation actuelle. Ce n’est pas chose aisée pour de jeunes comédiens de sortir de la convention, de constater qu’on peut faire dire aux mots tout autre chose en les sortant de leur contexte.


Je tiens à remercier la Maison de retraite Rossini et le l’Hôpital CCBB de Boulogne de leur aide précieuse en me confiant les vêtements et accessoires hospitaliers.




LA DISTRIBUTION


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Ingrid AYMES médecin et infirmière

Joan BORDERIE malade

Simon CARLEVARIS médecin

Lucas DAVID JOUVE médecin

Arnaud FAURE BEAULIEU médecin

Louis FARGE malade

Sébastien HIRONDEL père et malade forcé !

David JOUBERT vient aux urgences

Marie KAIGRE malade

Emma LECOCQ infirmière

Isabel MALER amie d’un médecin puis vient aux urgences

Jules ROUKOZ médecin

Jeanne VEILLEROT médecin




Nous nous trouvons dans le hall d’accueil d’un hôpital. Des malades se promènent, des médecins viennent prendre leur poste, un médecin reçoit sa jeune fiancée, deux femmes médecins se querellent, un homme, très inquiet, amène sa fille en urgence , un couple dont la soirée s’est finie fort tard arrive en se querellant… on voit que des coups ont été échangés ! Tout ce petit monde de commence à vivre.